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J’ai commencé à comptabiliser mon temps à partir du moment où il était rationné.

Avant d’avoir des enfants, je travaillais au feeling.

Compter mes heures me semblait être une pure hérésie.

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Et tout à coup, après avoir eu progéniture 1, j’ai réalisé que mes habitudes de travail étaient carrément impossibles.

J’avais maintenant 2 jobs : parent et entrepreneure.

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Et le truc avec être parent, c’est que ça te prend beaucoup de temps. Surtout quand tu as un bébé 24/7 à la maison avec toi.

Donc là je suis passée d’une entrepreneure qui travaille avec un flow intuitif, à une entrepreneure dépassée qui devait s’assurer de rentabiliser chaque minute de travail.

Pour me permettre d’avancer, on avait engagé quelqu’un pour nous aider, 12h par semaine.

Je me suis mis à me rationner, à compter, à optimiser.

Ce 12h par semaine, c’était ma capacité maximale.

C’est dans ce contexte-là que j’ai commencé à me créer plein d’outils de calcul pour me permettre d’évaluer rapidement ma rentabilité et comment conjuguer mini horaire et objectifs de revenus.

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Mais là depuis quelques mois, j’ai beaucoup plus que 12h disponibles.

Pour te donner du contexte, c’est la première fois depuis 2020 que j’ai autant de temps que ça à ma disposition. Pour faire une histoire courte, j’ai eu mes deux enfants assez rapprochés et ma plus vieille a eu une place à temps plein au CPE après la naissance du plus jeune.

Et c’est depuis cet été que les deux vont à la garderie.

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J’ai donc 5 jours par semaine, des journées libres qui vont du matin jusqu’au soir.

Et j’ai réalisé récemment que j’avais fait une erreur monumentale avec ce changement d’horaire.

J’ai pris pour acquis que tout à coup, parce que j’avais 35h disponibles, je pouvais occuper ces 35h-là avec du travail.

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L’erreur que j’ai faite c’est de considérer cette capacité comme la mienne par défaut.

Comme si ma capacité physique dictait ce que je serais vraiment en mesure d’accomplir.

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Ben non.

En arrière de ça, à coups de nuits incomplètes en séries, ma capacité à se concentrer s’est effritée.

En théorie je peux travailler 35h par semaine, mais pas sur des tâches qui sont demandantes cognitivement.

Et là le problème c’est que mon expertise me demande de solliciter solidement mes neurones.

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J’ai fait l’erreur d’assumer que je serais capable de simplement doubler, tripler mes projets.

Sans prendre en compte le facteur “concentration”.

Quand je parle du mot capacité, je fais référence à la quantité de travail à accomplir. Comme dans un parallèle manufacturier où une machine a une capacité de production maximale.

Mais dans le cas d’un humain, j’avais discarded l’autre signification du mot capacité. L’aptitude à faire quelque chose.

Et mon cerveau n’a plus l’aptitude de faire du travail de réflexion sur 35h par semaine. Pas dans les conditions environnementales actuelles (aka le fait de peu dormir et d’avoir peu de moments de repos en général).

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Je suis encore convaincue que le fait de cadrer son entreprise dans un nombre d’heures maximal est une excellente pratique pour ne pas s’épuiser.

Je t’invite vraiment à réfléchir à quoi correspond ce nombre pour toi.

Et à te demander qu’est-ce qui le définit vraiment. Est-ce que c’est simplement le temps que tu as disponible par défaut; ou c’est le chiffre qui convient à ton fonctionnement?

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Voici des ressources qui peuvent te donner un coup de main:

• la mini formation gratuite du budget-temps (disponible à partir de ton espace sur Calcule ça)
• ​cette réflexion sur le temps de travail diffus versus focus (j’aurais clairement dû la relire il y a quelques mois, ça m’aurait bien servi)

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Je suis curieuse de te lire à ce sujet: comment définis-tu le temps que tu alloues à ton entreprise?

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Helene-Sarah

Fondatrice, GRISDD​

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